Biographie
Jules Vanpaemel, cadet d' une famille de six enfants, naquit à Blankenberghe, le 23 février 1896. Il fréquenta l' école primaire de sa commune natale. D'après ses condisciples, les marges de ses cahiers et de ses livres étaient, à cette époque déjà, remplies de dessins. Vers l' âge de dix ans, il fut mis en pension (au collège des Xavériens, à Bruges) et en gardera un affreux souvenir. Revenu à Blankenberghe, il y acheva ses études moyennes. Quoique de langue maternelle flamande, il apprit le français tout jeune, en jouant avec les enfants qui séjournaient à la pension de famille tenue par sa mère. Son père entrepreneur de menuiserie, exigeait de ses enfants qu'ils parlent français entre eux.
Ses études moyennes terminées, il suivit l' Académie royale des beaux-arts de Gand les cours d' architecture ainsi que les cours de dessin et, pour ces derniers, il eut Georges Minne comme professeur. Il apprit la technique de l' eau-forte sans guère la pratiquer et en 1913, il exécuta une petite eau-forte (format carte postale), aujourd' hui disparue, représentant un moulin. Après deux années d' études, la guerre de 1914 le surprit convalescent des suites d' une pleurésie. Il quitta Blankenberghe à l' arrivée des Allemands et, après des semaines de pérégrinations, il s' engaea comme volontaire dans l' armée belge; il avait alors dix-huit ans. Il servit ainsi son pays durant quatre ans, au cours desquels il fut victime d' une intoxication provoquée par l' absorption d' aliments imprégnés de gaz et il dut séjourner deux mois à l' hôpital. Démobilisé en 1919, il hésita pendant un an sur le choix d' une carrière, mais sur les instances de Grégoire Le Roy, il reprit ses études d' architecture à l' Académie royale de Bruxelles où Van Heck fut son professeur. En 1922, Vanpaemel épousa la fille aînée de Grégoire Le Roy, alors conservateur du Musée Wiertz. Il exerça la profession d' architecte à Bruxelles, à Blankenberghe (de 1927 à 1935), puis de nouveau à Bruxelles, continuant toujours à dessiner, souvent même en compagnie de son beau-père. Comme celui-ci recevait la plupart des artistes et des écrivains de l' époque, c' est chez lui que Vanpaemel fit leur connaissance.
En 1928, un jour qu'il voyait Grégoire Le Roy graver à l' eau-forte, l' artiste lui demanda une plaque de zinc "pour essayer", lui aussi. C' est ainsi qu' il une longue et féconde carrière d' aquafortiste. En 1937, son œuvre gravé était déjà assez abondate et assez importante pour qu' on lui réserve la succession de Louis Le Nain à l' Académie royale de Belgique (Classe des Beaux-Arts). Nommé d' abord membre correspondant, il en devint membre effectif dès 1939. La Banque Nationale lui commanda en 1938 les prototypes d' une série de billets (dix mille, mille, cinq cents et cent francs) qui ne furent mis en circulation qu' après la guerre de 1940-1945. Le billet de dix mille ne servit pas; les autres portaient l' effigie des rois Léopold Ier, Léopold II et Albert Ier.
A la suite d' une exposition de ses œuvres organisée au Brésil, en 1949, Jules Vanpaemel fut nommé membre correspondant de l' Académie de ce pays et, en 1951, il devint professeur de dessin et de gravure à l' Académie royale de Mons où il enseigna jusqu' en 1965. Il succède à Victor Regnart et Paul Champagne soulignait : "Afin de les préparer à la gravure originale, sans négliger la reproduction des chefs-d' œuvre où excellaient les maîtres montois, il mène ses élèves devant les paysages contrastés du Borinage ou vers d' autres motifs vivants. Il forme leur goût en préservant leur personnalité et obtient des résultats qu' on admire à l' exposition des travaux de l' Académie, où l' on voit les jeunes graveurs réussir à la fois dans la figure et le paysage. Il maintient ainsi le renom de l' école de gravure de Mons, il en renouvelle la méthode et les buts". Définir l' influence de l' enseignement de Vanpaemel dans la formation de la centaine d' élèves qui sont passés dans son atelier est d' autant plus difficile qu' aucun d' eux ne peut être considéré comme graveur à part entière et, par conséquent, comme disciple du maître.
Les édiles de Blankenberghe, sa commune natale, organisèrent en 1966 une rétrospective de ses œuvres à l' occasion de son soixante-dixième anniversaire. L' année suivante, il fut invité à montrer ses œuvres aux assidus des expositions de l' abbaye Saint-Pierre à Gand. Vers 1967, sa santé déclina rapidement et il mourut le 3 janvier 1968.
Son œuvre gravé comprend 285 estampes, dont la plupart sont des eaux-fortes, en grande partie des paysages. Mais son imagination débordante lui inspira également maintes compositions dont beaucoup fourmillent d' animaux fantastiques et de personnages étranges. Bien que Vanpaemel ait créé souvent des œuvres de petits format, il a gravé 18 grandes compositions et pas mal de paysages.
La critique a souvent souligné la force de la tradition qui détermine la démarche de Vanpaemel : tradition technique dans le respect de la pureté d' expression et l' usage exclusif de l' eau-forte, avec une admiration avouée pour Rembrandt et Jules De Bruycker, tradition aussi dans la thématique puisque nombre de planches fantastiques reprennent des thèmes anciens (Tentation de St Antoine, Tour de Babel, Jugement dernier, Sept péchés capitaux...) et, en un temps où les sujets religieux ne sont guère traités, des épisodes de la vie du Christ. Leur modernité n'en est que plus frappante et l' amateur d' estampes a tôt fait de dépasser l' anecdote pour jouir des émotions d' une vision spécifiquement graphique. Autrement dit, au-delà du sujet, l' esprit s' oriente bientôt vers les valeurs sensibles du trait (la morsure de l' eau-forte), de la lumière et de l' espace (intéractions du blanc du papier et du noir de l' encre) par lesquelles le graveur a choisi de nous émouvoir.
Ainsi que l'affirme Paul Caso dans une de ses critiques : "Et il faut accepter comme une grâce qu' il ait choisi pour s' exprimer l' admirable métier de graveur. Il en tire les modulations les plus subtiles et les accords les plus profonds. L' art de Van Paemel (sic) nous fait pénétrer dans un domaine spirituel où les centres d' intérêt sont innombrables, sans que nous sentions à aucun moment le poids d' une exigence littéraire, ni intention illustrative."
Souvent mise en exergue de son œuvre, l' exploration du monde de l' étrange se fait délibérement dans l' optique héritée de Bosch et Breugel : le réel et le surréel, le passé et le présent s' associant intimement pour une réflexion critique sur les travers de l' homme et la société. Sa pensée se concentre sur les problèmes de la destinée humaine, s' enrichit des sciences de la nature et de l' histoire en une philosophie parfaitement humaniste sans effet déclamatoire car elle se dissimule au sein d' images saisissantes dont le foisonnement d' apparences accentue l' ironie. Comme Breugel, Vanpaemel présente une humanité pitoyable dont la place est dérisoire dans l' immensité du cosmos. Les hommes sont déformés par les passions, voués à la folie destructrice de la guerre, à le violence et à l' orgueil des puissants. Le burlesque et l'humour permettent à cet aspect moraliste d' échapper à l' emphase.
Pendant la guerre, les planches de zinc et de cuivre furent cachées dans des caves, ce qui explique que beaucoup d' entre elles furent détériorées par l' humidité, au point qu' elles durent être détruites et que le tirage de ces œuvres-là fut forcément très réduit et bien inférieur au nombre primitivement indiqué sur les épreuves. Un grand nombre de ses croquis furent inspirés par des paysages de la Flandre maritime et par le Brabant wallon, où il habitait depuis 1940, une maison dont il avait aménagé lui-même l' intérieur. Au cours de ses voyages en France, en Italie, en Suisse, il nota maints paysages et rapporta une quarantaine de dessins d' Espagne, lors de son dernier voyage, en 1967.
Artiste de renommée internationale - un choix de ses œuvres est conservé, entre autres, à Brighton, Budapest, Buenos-Aires, au Caire, à Kostitz, New York, Paris, Varsovie - Jules Vanpaemel est naturellement très largement représenté au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque royale Albert Ier.
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Le monstre de l' Escaut ou Le monstre d' Anvers. 1935.
Devant la ville d' Anvers, dont le profil se dessine sur l' autre rive, caché partiellement par les navires à grosses cheminées, les bateaux à voiles, les trois-mâts, les remorqueurs, les bateaux porteurs de grues, un monstre énorme de débat. Sa tête est celle d' un dragon, une crinière, une barbiche au bout d' un appendice, des défenses, en sont les principaux ornements; deux nageoires sont visibles à l' avant du corps couvert d' écailles et dont les ondulations dans l' eau font deviner la longueur et la force, puisque le monstre soulève des barquettes. Une troupe d' éléphants s' avance pour tirer l' animal hors de l' eau. Celui-ci en a pris un dans sa gueule, tandis qu 'un autre attelé à une ancre est soulevé de terre. Des hommes attaquent le dragon au canon et au fusil; des scaphandriers fuient épouvantés. D' autreséléphants, attelés de chaînes, essayent de tirer le monstre hors de l' eau et brisent dans leur effort les barrières de bois et les cabanes de la berge.
Superbe eau- forte sur papier velin de Jules Van Paemel signée au crayon en bas à droite
Numérotée 2/50 et titrée au crayon "Le monstre d' Anvers". Tirage à 50 exemplaires seulement.
Dimensions papier: (65,5 x 95) cm - Surface imprimée (60 x 76,5) cm
En parfait état de conservation et non encadrée. Vendu
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La tour de Babel. 1933.
Au étages innombrables, aux corps de bâtiments multiples, elle domine d'une manière écrasante une ville dont les buildings ont les proportions de ceux des villes les plus modernes. L'eau qui borde cette ville est sillonnée de navires divers, à voiles et à vapeur. Au premier plan, à droite, un amoncellement de rochers surmontés d'une fine pointe rocheuse est parcouru par une foule immense circulant sur une route creusée entre les blocs de rochers. Autour de la Tour de Babel, des hélicoptères attachés par trois à d'énormes blocs de matériaux qu'ils soulèvent vers le sommet du bâtiment. De nombreux avions circulent autour de la tour. Certains s'apprêtent à attérir sur des plates-formes à mi-hauteur. Des ponts relient entre elles, à différents niveaux, les diverses parties composant la tour. Une route en colimaçon permet à un train de s'élever autour d'un bâtiment circulaire et d'atteindre un chemin taillé dans le rocher. Au premier plan, quelques marches bordées d'un socle de pierre sur lequel l'artiste achève de graver J.C. VANPAEMEL /1933/ S.D.N./ PAX; à gauche, une place sur laquelle grouille une foule de personnages importants de l'époque: Hitler poussé en avant par un officier portant un casque à pointe, Guillaume II et un autre personnage à bonnet à poils garni d'une tête de mort, le Kronprinz, Moïse, Ghandi, Mussolini, Grégoire Le Roy, Charlot, Staline, un mousquetaire brandissant son épée vers un militaire à cheval, Uncle Sam, le pape couronnant un fou de cour. Des chevaux au galop tirent un canon. De tous côtés des grues attestent que la construction de la Tour n'est pas terminée. Des soldats armés de ruent à l'assaut.
Superbe eau- forte sur papier velin de Jules Van Paemel signée au crayon en bas à droite
Numérotée troisième état/4 et titrée au crayon la tour de Babel. Il a été tiré du troisième état quatre épreuves.
Dimensions à la cuvette (58,8 x 76,8) cm
En très bon état (légèrement jaunie).
Prix: 500 euros réservée
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Chassés du paradis ou Le paradis perdu. 1949.
Adam, le corps couvert de poils, entoure de son bras droit l' épaule d' Ève. Tous deux ont des corps de singe et une tête plutôt humaine. Ève aux six mamelles porte sur la tête un petit chapeau plat d' ou sortent deux têtes d' oiseaux, le bec large ouvert. Tous deux quittent le paradis; elle se tourne encore vers Dieu qui les a chassés et qui s' éloigne vers la gauche dans le fond. Un pommier au bord du chemin porte de beaux fruits; des lampions sont accrochés aux branches du pommier. D' autres arbres, au tronc extraordinaire constitué d' éléments en forme de trompettes qui s' emboîtent les uns dans les autres, ont un feuillage ressemblant à des plumes et portent des grappes de fruits. Un oiseau de paradis vole entre leurs branches. Au pied de ces arbres, des fruits étranges comme des courges voisinent avec les champignons, sur le côté gauche du chemin. De l' autre côté, des arbres portant des poires et des fruits en chapelets croissent entre les grands champignons.
Eau- forte sur papier velin de Jules Van Paemel signée au crayon en bas à droite J Vanpaemel.
Non numérotée. Tirage à 4 exemplaires seulement + une cinquième portant la mention "complètement essuyée pour les retouches" et une contre épreuve. Cuivre disparu.
Dimensions papier: (63,5 x 90) cm - Surface imprimée (49 x 64) cm
En parfait état de conservation et non encadrée. Vendu
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Bal surréaliste. 1949.
Le chef d' orchestre dont la tête est un crâne d' oiseau, a le corps d' un être humain très allongé, des pieds stylisés ne montrant qu 'un orteil et des mains humaines dont la droite tient la baguette. Il est vêtu d' un gilet et d' une écharpe drapée aux innombrables plis. Les musiciens sont des êtres fantastiques; l' un (très joufflu et dont le corps a la taille très fine, portant une petite queue, se termine par des jambes aux larges pantalons fendus), souffle dans un instrument à vent qui porte une partition dont le titre bright/brains et dont le revers de la couverture porte le monogramme du graveur et la date 1949. Un autre, à moitié chauve, a un bec d' oiseau, des ailes terminées par des mains tenant des baguettes dont les boules terminales sont de minuscules crânes humains. Il tient la batterie et frappe sur un tambour vers lequel il est penché. Un âne brait de toutes ses forces en jouant de l' accordéon. Un musicien, dont la tête ressemble à celle d' un chien, brandit un violon et un archet. A gauche, un autre musicien souffle par l' intestin dans une trompette à pédales. Une banderole se terminant par un animal ressemblant à un lézard, sort de la trompette et le lézard aux mains humaines souffle dans une flûte. Tous ces musiciens portent le même gilet que le chef d' orchestre tandis qu' une multitude de danseurs exécutent des pas de danse, des sarabandes et forment un cortège partant d' un petit village; ils sont accompagnés d' une quantité d' oiseaux. Des notes de musique, et dont les plus rapprochés se mêlent aux musiciens. Une femme nue danse enlacée par un danseur en smoking, une fleur à la boutonnière, le crâne en pain de sucre, garni de quelques rares mèches de cheveux, les paupières baissées et l' air ravi. Les jambes de la femme se terminent en queues de poisson. Un serpent à sonnettes, dont la queue porte un grelot, et dont la tête sort d' une flûte, exécute une danse qui donne à son corps la forme d' une clef de sol. A droite du chef d' orchestre, un homme au grand front dégarni, aux oreilles ressemblant à des ailes et à la bouche grande ouverte, a des mains énormes rattachées par les bras au bas des oreilles.
Eau- forte sur papier velin de Jules Van Paemel signée au crayon en bas à droite J Vanpaemel.
Non numérotée. Cuivre disparu.
Dimensions papier: (63,5 x 90) cm - Surface imprimée (49 x 64) cm
En parfait état de conservation et non encadrée. Cette estampe a été vendue par la Galerie du Pistolet d'Or
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Grands fonds ou La mort du triton. 1949.
Un être à tête humaine, à la longue chevelure, aux pieds et mains palmés, aux genoux formés d' un coquillage, livre combat à un autre être sous-marin qui fait penser à un crustacé, mais dont les membres se terminent par des mains et des pieds humains; son pouce est garni d' une espèce de dard et l' animal est muni de deux longs appendices sortant de sa carapace. L' être à tête humaine appuie la patte palmée gauche sur un animal portant des cornes, des nageoires , des appendices divers et dont le corps se termine par une longue queue ondulante. Des sirènes de différentes tailles nagent non loin d' eux. Des plantes très longues, très fines forment un rideau au fond du paysage. Dans la partie inférieure gauche de la composition, des poissons dont la tête fait penser à celle de la chauve-souris, sont pourvus d' énormes nageoires souples et élégantes, ressemblant à des ailes. Des poissons munis de pointes acérées et des poulpes accouplés nagent à distance.
Eau- forte sur papier velin de Jules Van Paemel signée au crayon en bas à droite J Vanpaemel.
Non numérotée. Cuivre disparu. Tirage à 4 exemplaires
Dimensions papier: (63,5 x 90) cm - Surface imprimée (49 x 64) cm
En parfait état de conservation et non encadrée. Cette estampe a été vendue par la Galerie du Pistolet d'Or
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Notre-Dame des Grands. 1950.
Une planche portant en grand titre: "Notre Dame des Grands", représente la Vierge et l' Enfant, copie d' une œuvre de Roger Van der Weyden. La vierge est encadrée par les paroles "Les Arts, la Richesse, la Beauté, la Force d' Esprit, l' Éloquence, ne sont rien devant Vous sans la Grâce". En opposition avec le travail précis, fouillé de la Vierge de Van der Weyden, voisinent diverses figures qui font penser à Marc Soutine ainsi qu' aux expressionnistes allemands et flamands (la Femme et son enfant rappellent Gustave de Smet; d' autres détails, Permeke), aux cubistes, à certains isolés comme Picasso, avec les têtes dissymétriques, aux Surréalistes avec Magritte et Max Ernst (balustres et personnages geometriques), le tout bien en entendu vu à travers l' imagination et la pointe de l' artiste qui y a ajouté des quantités de figures: bicorne d' académicien avec plumet, sabre d' académicien traversant un ectoplasme et perçant un cœur qui saigne, homme au tuyau de poële en guise de tête tandis qu' il tient sous le bras celle de Groucho Marx.
Eau- forte sur papier velin de Jules Van Paemel signée au crayon en bas à droite J Vanpaemel.
Non numérotée. Cuivre disparu. Tirage à 4 exemplaires
Dimensions papier: (63,5 x 90) cm - Surface imprimée (49 x 64) cm
En parfait état de conservation et non encadrée. Vendu
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Scène apocalyptique. 1931.
Un groupe d' êtres fantastiques, dont plusieurs ont des têtes humaines -parfois superposées- sur un corps d' animal monstrueux, se dirigeant de la gauche vers la droite, face à un groupe de sirènes ailées et d' êtres fantastiques venant vers la droite. A gauche, en haut, la Mort brandit sa faux; plus bas, un être aux ailes très amples. Tout en haut à gauche, un robot métallique, aux jambes serrées dans des courroies, tient sous son bras droit un canon d' un modèle ancien et sous son bras gauche une sorte de clystère, qui est sans doute l' évocation d' une fusée; son casque est surmonté de plumes d' autruche groupées comme celles des gilles de Binche; à ses pieds, un monstre métallique dont les mâchoires et les pattes sont assemblées au corps par des rivets. A gauche du robot, un poteau avec un écriteau portant le mot pax au-dessus d' une flèche; à droite, un autre écriteau portant les mots: ars longa / vita brebis
Eau- forte sur papier japon de Jules Van Paemel signée au crayon en bas à droite J Vanpaemel et dédicacée: "Au maître Adolphe Van Campenhout. Bien amicalement".
Inscrit au crayon " Bon à tirer". Zinc détruit. Tirage à 50 exemplaires
Dimensions papier: (41 x 59) cm - Surface imprimée (33 x 39,5) cm
En parfait état de conservation et non encadrée. Cette estampe a été vendue par la Galerie du Pistolet d'Or
BIBLIOGRAPHIE:
* Catalogue raisonné de l' œuvre gravé de Jules Vanpaemel par Marguerite Vanpaemel-Le Roy, André De Rache Editeur, Bruxelles, 1970
* Images imprimées en Hainaut 1981, catalogue d' exposition, Bicentenaire de l' Académie Royale des Beaux Arts de Mons.
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