Ce tableau a été vendu par la Galerie du Pistolet d'Or
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BIOGRAPHIE:
Peintre, dessinateur. S'installe avec ses parents à Blankenberge en 1950, puis à Ostende en 1961. Autodidacte. Evolue de l'abstrait lyrique et du pop art vers un style figuratif fort personnel où tout est réduit à l'essentiel et encore proche de l'abstrait. "Des figures éclatées, fragmentées ou très schématiques, des couples et des groupes évoquent une atmosphère d'étonnement, d'aliénation ou de morbide." Ses œuvres témoignent d'une vision de liberté peu conventionnelle et poétique. Prix de la "Jeune Peinture Belge" en 1961. Œuvres dans les musées d'Ostende, Liège et Bruxelles.
ESPACE MEUSE : CHARLES DRYBERGH
En 1966 s'est tenue, à la Maison de la Culture de Namur, une exposition consacrée aux jeunes peintres ostendais. Parmi ceux-ci figurait un certain Charles Drybergh (1932-1990), jeune artiste encore auréole par son prix à la Jeune Peinture belge (1961). Cette initiative du Service de la Culture visait à révéler au public namurois les artistes du nord tandis que l'opération inverse était exécutée au même moment à Ostende. Aujourd'hui, Charles Drybergh est quelque peu tombé dans l'oubli au sud du pays. En cause, peut-être, la personnalité secrète de cet artiste qui n'écrivait pas sur son travail et aimait encore moins en parler. Personnage tourmenté à la santé fragile, Charles Drybergh a laissé une œuvre singulière qui est marquée par plusieurs stades d'évolution. Sa carrière de peintre démarre véritablement à la fin des années 1950. Son travail passe alors du simple loisir à une activité professionnelle.L'artiste débute dans un style plutôt lyrique. Sa peinture évolue vers l'abstraction et rappelle celle d'Englebert Van Anderlecht, de Serge Vandercam ou d'Antoine Mortier. Charles Drybergh est reperé par la Galerie Le Zodiaque à Bruxelles qui accueille sa première exposition personnelle en 1956. Cinq ans plus tard, il gagne successivement le Prix de La Jeune Peinture belge et le Prix d'Ostende. Ceux-ci lui apportent une certaine notoriéte, Dans un article publie dans Vers l'Avenir, le critique Georges Fabry écrit qu'avec Charles Drybergh, « nous tenons la révélation du Salon. »
Apres 1969, Charles Drybergh se tourne vers une figuration pop. Il passe ensuite des moments difficiles où il se replie davantage sur lui-même. Un passage à vide qui se traduit en peinture par un retour à l'abstraction gestuelle du début. En proie à une grave dépression, l'artiste sombrera ensuite dans la solitude et l'alcoolisme.
Galerie du Pistolet d'Or rue du Hautbois, 35 - 7000 Mons
065/317097 ou 0479/965963
Ouvert le lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi de 14h30 à 19h.
Email: info@galeriedupistoletdor.com