Galerie du Pistolet d'Or - Achat et vente de tableaux

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Henri Logelain (Ixelles, 1889 - 1968)

Ce pastel a été vendu par la Galerie du Pistolet d'Or

BIOGRAPHIE:

Peintre, dessinateur, aquarelliste, graveur. Formation à l'Académie de Bruxelles et à l'Ecole des Arts Décoratifs à Ixelles. Travaille dans le cercle "L'Effort", où Oleffe devient son conseiller et ami. Prédilection pour les portraits, les figures, les nus, les paysages, les marines et les vues de villes, les intérieurs, les natures mortes. Il pratiqua un fauvisme brabançon très coloré avant de revenir dans les années 20, à un art plus réaliste en des tonalités plus feutré. Ses premières expostions personnelles remontent à 1916. On ne les compte plus, tant en Belgique qu'à l'étranger: Barcelone, Milan, Le Caire, Tel-Aviv, Vienne, Paris, Londres Tokyo, Montréal...et surtout Venise. Réside au Congo Belge en 1938. Professeur à Vilvorde. Œuvres au Cabinet des Estampes à Bruxelles, aux Musées de Bruxelles, Gand, Ixelles, Charleroi, Courtrai, Namur, Ostende.

ARTICLE DE GUY DUPLAT DANS « LA LIBRE BELGIQUE» LE 15/07/2016 A L’OCCASION DE L’EXPOSITION « LES FAUVES BRABANCONS » A DROGENBOS

Rik Wouters peignait avec ces fauves.


Il y a juste cent ans, le 11 juillet 1916, le peintre belge Rik Wouters mourait à Amsterdam, à 33 ans à peine, d’un cancer de la face. Mobilisé pendant la guerre, il s’était retrouvé interné dans un camp aux Pays-Bas. Peintre, sculpteur, dessinateur, Rik Wouters est un des plus grands peintres belges. Ses peintures et sculptures avec sa femme Nel, sa muse et son modèle constant, continuent à fasciner les générations actuelles.
Malgré sa mort si prématurée, il eut le temps d’être un chef de file pour une jeune génération, celle des « Fauves brabançons » qu’expose précisément cet été, le musée Felix De Boeck, le « Felixart museum » à Drogenbos. Une belle exposition pour redécouvrir des peintres connus mais aussi d’autres artistes talentueux et oubliés.
Le fauvisme est né en France en réaction à l’impressionnisme. C’est le critique français Louis Vauxcelles qui inventa le terme en 1905 en découvrant des tableaux de Matisse, Marquet, Derain, de Vlaminck,… Devant un petit buste classique de Marquet au milieu d’une rage de couleurs pures, il s’écria : « c’est Donatello chez les fauves ».

L’appellation « fauvisme brabançon » est née vingt plus tard pour qualifier une génération de peintres belges se situant dans la foulée du fauvisme mais aussi d’Ensor, réinventant la peinture en prônant un art de juxtaposition de couleurs pures et vives, une peinture parfois juste ébauchée, instinctive. L’ivresse des tons purs, le feu qui embrase la nature, la fête chromatique.
Rik Wouters fut le chef de file de cette école même s’il n’a pu découvrir en « vrai » les tableaux de Cézanne qu’en 1911.

Richesse hétéroclite
Le musée Felix De Boeck a réuni à nouveau toute cette école. On y retrouve bien sûr quelques Rik Wouters (trop peu sans doute) avec par exemple ce tableau de 1914 de l’église d’Hoeilaart et la belle aquarelle de la chapelle de Notre-Dame-de-Bonne-Odeur où le peintre compose son tableau en juxtaposant des taches de couleurs lumineuses à partir d’un centre bleu nuit.
On y retrouve des « pré-Fauves » comme Emile Claus et Georges Lemmen, des Fauves « classiques » comme Louis Thevenet et Ferdinand Schirren (belle aquarelle d’une femme lisant, avec ses interactions de couleurs froides et chaudes), la force de Ramah et de Jan Cockx (magnifique portrait du critique Roger Avermaete) et des peintres qui se feront connaître dans d’autres styles comme Edgard Tytgat, Jean Brusselmans, Jules Schmalzigaug, Theo Van Rysselberghe, Floris Jespers ou encore des peintres fauves qui frisent l’abstraction pure comme Prosper De Troyer et Felix De Boeck, ou annoncent Vuillard et Bonnard.

Arrivé plus tard que le fauvisme français, son pendant « brabançon » (ils habitaient Boisfort, Uccle, Beersel, Linkebeek, Hoeilaart, Auderghem) apparaît plus sage, moins audacieux souvent, moins « fou » mais aussi plus hétéroclite, comme l’analyse Sergo Servellon, le directeur du musée. Ce serait la caractéristique d’un pays de mélanges. Cela fait aussi la richesse de ce fauvisme qui tantôt est proche du postimpressionnisme, tantôt annonce l’abstraction et le futurisme et surtout préfigure l’expressionisme, voire Cobra. Ces peintres étaient, en fait, autant fascinés par Ensor que par les Fauves français.
Peut-être Rik Wouters, s’il n’était mort si jeune, serait devenu expressionniste.
Le brasseur mécène
On admire une nature morte très japonisante de Brusselmans, le tableau au cadrage étonnant d’un quasi inconnu Adolphe Wansart, « la repasseuse » d’Anne-Pierre de Kat dont le modèle serait Nel, la femme de Rik Wouters. « Ils ont été les premiers, explique Sergio Servellon, à voir la toile comme un terrain de jeu au sein duquel se crée un monde anti-naturaliste », avec tâches de couleur et parties de toile laissées nues.

Leur charme est d’exprimer le plaisir de peindre, la joie de la couleur alors pourtant que la guerre déchirait l’Europe !
Plusieurs personnalités aidèrent ce mouvement comme le critique Roger Avermaete et le galeriste Georges Giroux qui signa un contrat décisif avec Rik Wouters et soutint toujours ces « Fauves brabançons ». Grâce aussi à un brasseur de Linkebeek, François Van Haelen, qui fut le mécène et collectionneur de cette génération.
C’est le peintre anversois actuel Nick Andrews qu’on présente comme un héritier des Fauves, qui a fait le choix des œuvres présentées

Galerie du Pistolet d'Or rue du Hautbois, 35 - 7000 Mons

065/317097 ou 0479/965963

Ouvert le lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi de 14h30 à 18h.

T.V.A. : BE0783136032

Email: info@galeriedupistoletdor.com